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Gary Carter
Gary Edmund Carter alias "le kid", est née le 8 avril 1954 à culver city, en Californie. Il a été receveur au baseball pour les expos de Montréal de 1974 à 1984 et en 1992. Entre temps, il à été avec les Mets de New -York de 1985 à 1989, avec les Giants de San Francisco en 1990 et finalement avec les Dodgers de Los Angeles en 1991. Son numéro "8" à été retiré au stade olympique de Montréal. Ce fabuleux et extraordinaire homme est mon joueur préférée et mon idole.
Sur ce site, je vais également vous donner des statistiques et informations sur la MLB.
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John Wesley Glasscock (22 juillet 1859, Virginie - 24 février 1947,) était un joueur de baseball pour les Blues de Cleveland(1879-1884), Cincinnati Outlaw Reds (1884), St. Louis Maroons (1885-1886), Indianapolis Hoosiers (1887-1889), Giants de New-York (1890-1891), St. Louis Browns (1892-1893), Pirates de Pittsburgh (1893-1894), Louisville Colonels (1895), et les Senateurs de Washington (1895).
Pebbly Jack jouait arrêt-court . Il frappa un caroussel le 8 août 1889.
(Caroussel: Lorsqu'un joueur frappe un simple, un double, un triple et un circuit dans la même partie.)
La balle rapide
En lançant une balle rapide, le lanceur compte sur la vitesse pour vaincre les batteurs. La main se positionne généralement de l'une des manières suivantes : la balle rapide à deux coutures et la balle rapide à quatre coutures. La balle est lancée directement vers la plaque, elle est lâchée par les doigts qui font un mouvement sec vers le bas au moment de la libération, donnant ainsi un effet direct de rotation arrière à la balle tandis qu'elle se dirige vers la plaque. En général, les balles rapides ont un effet de trajectoire assez minime et filent directement vers la plaque. Il s'agit du lancer le plus rapide, qui requiert le moins de contrôle de l'effet de la balle. Certains lanceurs sont capables de propulser leurs balles rapides à plus de 162 km/h. C'est le lancer le plus facile à apprendre mais il faut déjà être doué à la base pour pouvoir dépasser les 146 km/h. Il existe deux techniques types de tenir une balle rapide ; on les appelle balle à deux coutures et balle à quatre coutures (ainsi nommées en raison du nombre de coutures se trouvant dans la direction de l'effet initial). Dans les deux lancers, la prise initiale est formée par le pouce et deux doigts. Un léger mouvement des doigts vers le bas à la libération donne un effet rétro à la balle. Avec une balle à quatre coutures, les coutures retiennent l'air lorsque la balle tourne et celle-ci a tendance à flotter en raison de la portance générée par les quatre coutures. Avec la balle à deux coutures, seules deux coutures mordent l'air et la balle a donc tendance à tomber.
Le changement de vitesse
Le changement de vitesse est l'ultime moyen de tromper le batteur. La balle est lancée de la même manière qu'une balle rapide mais à une vitesse de 16 à 24 km/h. plus faible. Cet effet est obtenu en tenant la balle plus près de la paume et en plaçant les cinq doigts de la même manière sur la balle. Si le bout des doigts ne serre pas assez, les doigts ne peuvent pas transmettre le dernier petit effet de vitesse lorsqu'ils partent vers le bas en libérant la balle. On obtient ainsi un lancer dont le mouvement du bras est le même que celui d'une balle rapide mais dont la vitesse est beaucoup plus lente. L'objectif de ce lancer est de tromper le batteur en lui faisant croire qu'une balle rapide a été lancée pour qu'il tente de frapper avant que la balle n'atteigne effectivement la plaque. Les rois du changement de vitesse utilisent efficacement cette feinte pour faire en sorte que leur balle rapide paraisse plus rapide et ils trompent ainsi les batteurs qui brandissent la batte trop tôt.
Balles cassantes
Il existe plusieurs lancers de balle cassante. La plupart des lanceurs réussissent à en maîtriser deux ou trois. La fronde et la balle rapide à couture divisée sont des lancers similaires à la balle rapide dans la manière dont on tient la balle mais ils se caractérisent par le glissement de la balle entre les deux premiers doigts, ce qui donne un effet différent à chaque lancer. Les doigts sont écartés des coutures, et la balle est lancée comme une balle rapide à deux coutures. En général, ce lancer est légèrement plus lent que la balle rapide mais il peut se diriger vers la gauche, la droite ou le bas selon l'effet donné par les doigts. La balle rapide à couture cassée est une version plus lente de la balle rapide lancée avec les deux doigts de part et d'autre des coutures, mais moins écartés que pour la fronde. Etant donné que le léger mouvement des doigts n'est pas aussi efficace que pour la balle rapide, le lancer est légèrement plus lent et a tendance à se diriger un peu plus à gauche ou à droite qu'une balle rapide à deux coutures classique.
La balle courbe est la plus connue des balles cassantes. Deux doigts sont placés le long d'une couture extérieure de la balle et le poignet est fouetté vers le bas en enroulant la balle (mouvement vers l'extérieur de la balle). Cet effet fait plonger la balle lors de son trajet vers la plaque car l'effet est réparti sur les deux côtés et aucune portance n'est créée par interférence des coutures lorsque la balle est en l'air. La balle courbe est généralement 16 à 32 km/h plus lente que la balle rapide.
La balle glissante est similaire à la balle courbe, mais elle est généralement lancée avec une ouverture de bras légèrement plus grande et plus basse que pour la balle courbe, la prise se faisant plus haut sur les coutures. Cela donne à la balle un effet latéral qui oriente sa trajectoire vers le bas et vers le côté opposé de la plaque (de la droite vers la gauche en étant face à la plaque si le lanceur est droitier).
La balle tire-bouchon est la balle cassante la plus difficile à lancer car elle va contre le mouvement naturel du bras au moment du lancer. Pour ce lancer, deux doigts sont placés le long des coutures intérieures de la balle et le poignet est fouetté vers le bas et l'intérieur de la balle au moment de la libération. Cet effet éloigne la balle tire-bouchon du lanceur (encore plus vers la droite pour un lanceur droitier). Ce lancer implique une tension importante sur le coude du lanceur et il est très difficile de le réaliser de manière efficace.
La balle papillon
Le dernier type de lancer est la balle papillon. L'extrémité des doigts s'enfonce dans la balle de sorte que les phalanges des doigts la maintiennent très fermement. A la libération de la balle, les doigts se relâchent en propulsant la balle vers la plaque sans appliquer aucun effet. Ce lancer dépend des courants d'air naturels qui agissent sur les coutures de la balle tandis qu'elle flotte vers la plaque sans effet tournoyant. La balle peut alors se diriger dans n'importe quelle direction. La balle papillon est un lancer très lent mais qui peut s'avérer très efficace du fait qu'il est difficile de prévoir sa trajectoire. Les batteurs ont beaucoup de difficulté à frapper cette balle mais le lancer est très difficile à maîtriser. De nos jours, il y a peu de bons lanceurs de balles papillons même parmi les professionnels.
Pour lancer une balle à plus de 146 km/h, il faut avoir un don naturel pour le lancer et travailler sérieusement mais tout le monde peut apprendre à devenir un bon lanceur, capable de faire suivre une courbe à une balle et de la faire glisser ou flotter. Il suffit pour cela de beaucoup s'entraîner et de pratiquer de manière intensive.
Remarques :
Balle rapide à deux coutures
Balle rapide à quatre coutures
Le changement de vitesse
Balle cassante : fronde
Balle cassante : balle courbe
Balle cassante : balle glissante
Balle cassante : balle tire-bouchon
Balle papillon
Vous entrez dans le rectangle lorsque votre tour est venu de frapper la balle. Le lanceur se tient sur un monticule à une distance de 18,4 m (60 pieds 6 pouces) de vous - menaçant -, posté sur une plaque à 25 cm (10 pouces) au-dessus de votre niveau. Vous restez en position, conscient que vous allez peut-être affronter une balle rapide de 154 km/h fonçant sur vous à la vitesse de l'éclair ou bien une balle cassante, beaucoup plus lente et qui semblera rester suspendue dans l'espace avant de plonger en piqué vers un endroit auquel vous ne vous attendiez pas du tout. Entre le moment où le lanceur lance la balle et le moment où elle traverse le marbre, vous avez moins de 2 secondes et demie pour décider de quel type de lancer il s'agit et pour frapper la balle avant qu'elle ne finisse dans le gant du receveur accroupi derrière vous. Est-ce que la balle sera une « prise » (ou strike) ou bien un lancer hors zone ? Devrez-vous tenter de la frapper ou pas ? La décision que vous devez prendre en quelques fractions de seconde peut donner ou ôter la victoire à votre équipe. Le base-ball est un sport qui exige la plus parfaite coordination entre les mains et les yeux. Frapper une balle de 23,3 cm de circonférence avec une batte de 7 cm de diamètre est l'un des plus grands défis que puisse relever un athlète. C'est pourquoi celui qui frappe la balle ne serait-ce qu'une fois sur trois peut devenir un grand batteur.
Les grands batteurs sont capables de voir l'effet donné à la balle d'après la façon dont tournent ses coutures. Les légers changements de position de la main du lanceur lorsqu'il envoie la balle leur permettent également de décider en un éclair comment positionner leur batte pour pouvoir frapper la balle. Grâce à toutes ces informations, les batteurs parviennent à déterminer à quelle vitesse et à quel moment ils doivent tenter de frapper la balle. Si le batteur tente de frapper trop tôt une balle courbe, il brandit sa batte alors que la balle plonge hors de sa portée. S'il frappe trop tard une balle rapide, vous entendrez la balle frapper le gant du receveur avant même que la batte n'ait atteint la zone de prises.
La zone de prises est une zone située au-dessus de la plaque du batteur et déterminée par l'arbitre. Officiellement, c'est une zone de la largeur de la plaque et qui va des genoux aux épaules du batteur. En réalité, en base-ball professionnel, cette zone est beaucoup plus petite et fait à peu près 46 cm de largeur et de hauteur identique à partir des genoux. Si le lancer traverse la zone de prises, il s'agit d'une « prise », sinon on parle de « balle » ou de « lancer hors zone ». Au bout de trois prises non frappées, le batteur est éliminé. Et avec quatre balles, le batteur va prendre une base libre.
Quel est le secret des lanceurs ? Comment le bras peut-il propulser une balle de 140 g sur 18,40 m à des vitesses supérieures à celles de la plupart des voitures ? Comment parviennent-ils à envoyer la balle dans l'espace carré au-dessus de la plaque de but et à contrôler sa trajectoire tout en sachant ce qu'elle fera en atteignant sa cible ?
Le lancer commence par des répétitions
Le corps doit apprendre les mouvements nécessaires pour que la balle arrive sur la plaque à chaque fois. La pratique intensive de ces mouvements s'imprimera dans les muscles des bras et des jambes du lanceur comme le « souvenir » des gestes nécessaires pour lancer correctement la balle. Pour devenir un bon lanceur, il faut non seulement avoir un bras fort mais aussi un corps athlétique et puissant. Il faut tordre tout le corps sur lui-même comme du caoutchouc pour donner de la vitesse au lancer. Ces sont les jambes qui génèrent la plus grande puissance lors du lancer. C'est pourquoi elles amorcent le mouvement du lancer. Les jambes génèrent les 80 premiers km/h. Pour faire un test, essayez donc de lancer une balle en étant assis par terre. Vous serez surpris de voir à quel point votre lancer sera lent. Le dos et l'épaule génèrent encore 32 km/h de plus. Les 24 km/h suivants sont générés par le bras et le coude. Seuls les 16 derniers km/h sont réellement générés par la main et le poignet. En utilisant chacun de ses muscles, des pieds jusqu'à l'extrémité du bras, un lanceur développe une force semblable à celle d'un lance-pierres et peut libérer la balle à une vitesse extraordinaire.
Cependant, il ne suffit pas d'utiliser tout le corps, il faut surtout bien l'utiliser pour réussir ses lancers. Pour effectuer un bon lancer, il faut éviter de perdre l'équilibre et utiliser l'ensemble du corps avec beaucoup de coordination. La puissance des muscles des jambes, du dos et de l'épaule servant à développer la vitesse du lancer, le lanceur peut à loisir utiliser ses doigts et son poignet pour déterminer la destination exacte et l'effet donnée à la balle dès qu'elle quittera sa main. Si le lanceur ne serre pas suffisamment la balle, il ne pourra pas la contrôler. S'il la serre trop, la puissance et l'effet seront perdus. Il faut serrer la balle comme un oeuf, doucement mais fermement, afin d'obtenir un équilibre parfait entre le contrôle et la puissance. La position du bras lors du lancer est également un élément clé pour donner toute sa vitesse à la balle. Si vous tenez la balle derrière votre dos avec la paume vers le haut, cela exercera une tension importante sur votre épaule. Par contre, si vous la tenez avec la paume vers le bas, la balle semblera plus légère et votre bras sera beaucoup plus souple lorsque vous le lèverez pour lancer la balle. Pour pouvoir vous concentrer sur vos efforts, vous devez comprendre que la vitesse du lancer dépend de la parfaite coordination de tout votre corps.
Comment le lanceur contrôle-t-il la balle ? La clé réside dans les coutures de la balle. La balle est recouverte de morceaux de cuir cousus par 108 points de fil en coton rouge. Ces points (connus également sous le nom de coutures) fendent l'air lorsqu'un effet est donné à la balle lancée vers la plaque, et provoquent des différences de pression et de force sur les côtés de la balle qui la poussent dans une direction prédéfinie.
Chaque lancer commence par une prise légèrement différente de la balle. A chaque lancer, les jambes, le dos et l'épaule suivent pratiquement toujours le même mouvement. Seuls le bras et la main bougent différemment. Un petit coup du poignet peut faire décrire une courbe à la balle, la faire glisser ou l'envoyer directement vers le centre de la zone de prises. Les très bons lanceurs effectuent tous leurs lancers en gardant le bras dans la même position. La plupart des lancers laissent apparaître de petites différences dans les mouvements du bras. Lorsqu'elles sont relevées par les batteurs, ces différences révélatrices, peuvent les aider à frapper les balles beaucoup plus facilement.
Il existe essentiellement quatre types de lancers : la balle rapide, la balle à changement de vitesse, les balles cassantes et la balle papillon. Chaque lancer présente ses avantages et ses inconvénients et certains sont plus difficiles à réussir que les autres
Les éléments fondamentaux du coup de bâton
Frapper la balle est une technique difficile à perfectionner qui exige une excellente coordination oculo-manuelle. Les éléments fondamentaux ci-dessous vous permettront d'enseigner aux jeunes à bien frapper la balle.
Choix du bâton
C'était pendant la Deuxième Guerre mondiale; les jeunes Canadiens et les jeunes Américains étaient soldats et pilotaient des avions de chasse. Il ne restait pas beaucoup de jeunes hommes au pays. Il n'en restait même pas assez pour former les équipes de sport professionnelles.
P. K. Wrigley (surnommé «Chewing Gum») eut une idée. Pourquoi ne pas créer une ligue féminine de baseball? Wrigley pensait que les femmes pouvaient égaler les hommes en sport professionnel. Et il avait raison.
Au début, il y avait 4 équipes dans la ligue, mais très vite il y en eut 10. Il fallut un temps d'adaptation aux spectateurs qui n'avaient pas l'habitude de voir des femmes décrire des arcs de cercles en lançant des balles, voler la deuxième base, se disputer avec les arbitres et glisser au marbre. Mais une fois l'habitude prise, les matchs attiraient des millions de fans chaque saison.
Les joueuses devaient suivre des règles strictes. Lorsqu'elles étaient en public, elles étaient obligées de porter des jupes ou des robes, et ne devaient jamais ni boire ni fumer. Leurs cheveux devaient leur arriver au moins aux épaules; ils ne pouvaient pas être plus courts. Elles furent obligées de prendre des cours de maintien et de maquillage. Sur le terrain, leurs uniformes étaient constitués de minijupes et de polos à manches courtes. Il leur arrivait souvent de s'égratigner les jambes et les bras.
53 canadiennes jouaient dans la ligue. 25 d'entre elles venaient de la Saskatchewan.
Mary Baker était de celles-là. Quand Mary entendit parler de la ligue, elle travaillait dans la journée au magasin «Army and Navy» de Regina et jouait au softball le soir. Elle gagnait 17 dollars par semaine. Un dénicheur de talents remarqua son habileté et lui proposa de postuler pour la ligue. Elle fit ses preuves et fut engagée par les South Bend Blue Sox. Son salaire de départ s'élevait à 150 dollars par semaine. Pendant 8 ans, Baker fut receveuse pour les Sox. Elle joua cinq fois dans l'équipe des vedettes et elle faisait toujours partie des meilleures frappeuses de la ligue. Elle participa à des émissions de radio populaires, et sa photo parut dans des magazines. Après sa brillante carrière de joueuse, elle devint l'entraîneuse de l'équipe à Kalamazoo. Grâce à elle, l'équipe passa de la dernière à la quatrième place. Malgré son succès, la ligue vota une loi selon laquelle les entraîneurs ne devaient être que des hommes. Elle a donc été la seule femme entraîneur que la ligue ait jamais connue.
Elle innova dans un autre domaine. Elle fut la première présentatrice de sports à la radio canadienne.
Une autre femme de la Saskatchewan à jouer au baseball était Arleene Noga, d'Ogema. Sa carrière débuta en 1945. Elle était troisième base et établit des records qui pourraient bien ne jamais être battus. Les journalistes la qualifièrent de «joueuse de buts la plus stylée de l'Ouest» et de «dame de fer du baseball». Elle fut la seule femme de la ligue à jouer pendant deux saisons complètes sans manquer un seul match. Et ce n'était pas rien. Il y avait un match chaque soir et deux le dimanche pendant 3 mois et demi, soit un total de 112 matchs. De nos jours, la programmation est loin d'être aussi intense. Comme Baker, Noga avait beaucoup de fans et le public s'intéressait à elle. Mais après avoir été une troisième base célèbre pendant trois ans, elle se retira pour s'installer en Saskatchewan avec son mari.
Une autre femme de Regina, Daisy Junor, eut également beaucoup de succès au baseball professionnel. Elle joua dans la ligue pendant quatre ans et fut la vedette incontestée des joueuses de champ extérieur. Sur le plateau, elle frappait fort. On la comparait à Joe DiMaggio, un des plus grands joueurs de baseball de tous les temps. Junor et DiMaggio furent même interviewés ensemble lors d'une émission de télévision.
Ces trois femmes étaient des athlètes hors pair. Non seulement elles étaient des joueuses de baseball extraordinaires, mais elles s'imposèrent également dans d'autres sports une fois de retour en Saskatchewan. Daisy Junor remporta un tournoi de golf provincial et fut championne au jeu à cinq quilles. Arleene Noga vint à Regina et se fit remarquer en softball. Elle joua dans neuf équipes pour les championnats provinciaux et dans cinq équipes pour les championnats de l'Ouest canadien. Noga et Baker étaient excellentes au curling. En fait, Mary Baker s'occupa du Wheat City Curling Club de Regina pendant 25 ans, jusqu'à sa retraite en 1986.
Mais alors, qu'est devenue la ligue de baseball féminine? Elle eut du succès jusqu'au début des années 50, puis périclita en 1954. Pourquoi? La télévision commençait à s'affirmer. Beaucoup d'autres formes de divertissement firent leur apparition. La guerre était finie et les hommes étaient rentrés. Beaucoup de gens considéraient qu'une femme digne de ce nom ne devait pas jouer au baseball.
Mais certains n'ont pas oublié les joueuses de cette époque. Les trois femmes dont nous venons de parler ont toutes les trois leur portrait au Temple de la renommée de la Saskatchewan. Elles figurent également au Temple de la renommée du baseball à Cooperstown (New York), qui est probablement le plus célèbre du monde.
En 1992, il y eut un film intitulé «A League of their Own». Baker, Noga et Junor assistèrent à une avant-première du film. Elles trouvèrent qu'il n'était pas loin de la réalité et qu'il se regardait bien. Ce sont des acteurs qui tiennent les rôles principaux, mais à la fin du film, on voit un bon nombre des femmes qui ont joué dans la ligue se réunir pour une fête, et on y voit Noga et Junor.Daisy Junor
Jack Roosevelt Robinson, dit Jackie Robinson, né le 31 janvier 1919 et décédé le 24 octobre 1972, était un joueur de baseball américain.
Jackie Robinson est considéré comme l'un des noirs-américains les plus importants de l'histoire des États-Unis. Il fut en effet le premier joueur noir a évolué en Ligue Majeure depuis l'interdiction posée à ce niveau depuis 60 ans par les propriétaires de clubs, qui s'appuyaient sur les décisions de la cour suprême des États-Unis. La carrière sportive de Jackie Robinson fut dès lors un véritable calvaire au niveau des réactions de fans et même de joueurs (très) violemment racistes... Menaces de mort, coups, insultes, etc. Suivant les recommandations de Branch Rickey, président des Brooklyn Dodgers qui l'avait engagé, Jackie Robinson su faire preuve d'un self-control total. Cette qualité ne l'empêchait nullement de dire ce qu'il avait à dire le moment venu. Ainsi, à l'occasion d'un déplacement avec les Kansas City Monarchs (Negro League), il demanda à aller aux toilettes dans une station service. Le pompiste refusa, car les toilettes étaient réservées aux blancs... Jackie Robinson fit alors stopper la livraison en cours de carburant pour l'autocar de son équipe... et le pompiste céda. Depuis lors, lors de chaque halte de son équipe dans des stations services pour faire le plein de carburant, tous les joueurs des Monarchs demandaient à aller aux toilettes indiquant qu'en cas de refus, leur autocar ne ferait pas le plein dans cette station.
La date repère est celle de 15 avril 1947, qui marque les débuts de Robinson en Ligue majeure. Au niveau du jeu, Jackie Robinson fut l'un des tous meilleurs joueurs de baseball de l'histoire du jeu. Il aida d'ailleurs les Dodgers a passer du statut de losers à celui de champions : six fois vainqueur du championnat de la National League (1947, 1949, 1952, 1953, 1955 et 1956) Avant de rejoindre Brooklyn, Robinson évolua aux Kansas City Monarchs (1944-1945), puis à Montréal en 1946 pour rejoindre les Dodgers en 1947.
Robinson quitta les Dodgers à la fin de la saison 1956 et le fameux déménagement à Los Angeles...
Le numéro 42 que portait Robinson fut retiré de l'ensemble des franchises de baseball américaines le 15 avril 1997. Depuis 2004, la Ligue dédie le 15 avril à la mémoire de Robinson avec le "Jackie Robinson Day".
Son frère, Matthew Robinson, fut médaillé d'argent lors des Jeux Olympiques d'été de 1936 derrière Jesse Owens.
Mark McGwire est un joueur de baseball des États-Unis d'Amérique né le 1er octobre 1963 à Pomona en Californie ayant joué chez les professionnels entre 1986 et 2001
Aujourd'hui retraité, il a été le premier joueur à réussir 70 home-runs en une saison. Il a fini sa carrière avec les Saint Louis Cardinals. Il a ainsi battu le record de Babe Ruth.
McGwire est impliqué dans plusieurs affaires de dopage.
Glorieux membre des Yankees de New York. Introduit au panthéon du baseball américain (le Hall of Fame). Il est aussi connu pour avoir épousé l'actrice Marilyn Monroe.
"Bon sang ne saurait mentir", a-t-on coutume de dire. Avec Barry Bonds, l'expression pourrait bien s'avérer à double tranchant : le fils de Bobby Bonds (et filleul de Willie Mays) a lui aussi commencé sa carrière sur un coup de circuit, mais il est également fortement suspecté d'avoir utilisé des produits dopants dans la prodigieuse bataille de titans qui a réveillé le baseball ces dernières années.
L'un des records de coups de circuit de Babe Ruth avait tenu plusieurs décennies et ne semblait pas prêt d'être battu à une époque ou frapper plus de 40 coups dans une saison tenait toujours de l'exploit. Mais l'exploit commença à devenir familier au milieu des années 1980, en particulier avec une nouvelle génération de cogneurs comme Jose Canseco et Barry Bonds, mais surtout Sammy Sosa et Mark McGwire, dont le monstrueux duel à la fin des années 1990 fit exploser le record de Maris. Brusquement, marquer plus de 50 coups de circuit devenait commun. Mais Barry Bonds continuait « sagement » à plafonner avec une régularité de métronome autour des trente cinq -quarante coups par an. Et pendant que lui-même navigue autour des 36 ans, il sort brusquement une saison à 73 coups en 2001, avant de replonger sous les 50, mais à un palier plus élevé qu'auparavant.
Alors que Canseco vient de passer aux aveux dans un brûlot dénonçant la généralisation du dopage, que McGwire jouait encore lorsqu'il avoua utiliser des stéroïdes, et que son propre entraîneur est impliqué dans le scandale BALCO, Bobby Bonds persiste comme Sammy Sosa à se dire « propre ». Il a bien fini par concéder avoir accepté certains produits sans se douter de rien, mais sa position paraît de plus en plus difficile à tenir.
Barry Bonds n'en demeure pas moins un joueur hors normes, et qui ne se contente pas de cogner aveuglement, comme en témoignent ses 7 titres de « MVP » (meilleur joueur de la ligue) obtenus en 1990, 1992, 1993, 2001, 2002, 2003, et 2004, ou encore ses 8 « Golden Gloves » (gant d'or du meilleur joueur à son poste - champ extérieur). Il est le premier joueur à cumuler 500 coups de circuit et 500 bases volées, et personne ne l'a encore rejoint au record précédent (400-400). Difficile de citer tous ses faits d'armes, dont le plus prestigieux reste à venir : dépasser Babe Ruth et Hank Aaron au nombre total de coups de circuit.
En 2005, Bonds joue une vingtième saison en Ligue Nationale (National League), toujours fidèle aux Giants de San Francisco après 7 ans passés aux Pirates de Pittsburgh (1986-1992). Bonds est né à Riverside en Californie le 24 juillet 1964
Ses statistiques en 19 saisons (1986-2004) : 2.716 matches, 9.098 présences à la batte, 2.070 points marqués, 2.730 coups sûrs dont 563 doubles, 77 triples et 703 coups de circuit, 1.843 points frappés, 506 bases volées, pour un total de 5.566 bases, une moyenne de 0,300 à la batte et un « slugging average » de 0,611 (avec une pointe à 0,863 en 2001).
La question n'est pas de savoir si Barry Bonds a un profil de « Hall of Famer » mais s'il en est digne. Est-il prêt à ravaler sa fierté pour éviter un avenir à la Pete Rose ?