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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 02:22

  
Baseball
Le baseball se joue à l'aide d'une balle et d'un bâton entre deux équipes de neuf joueurs qui alternent au bâton et au champ. Le but du jeu est de marquer des points en faisant avancer les joueurs dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour de 4 buts espacés de 90 pieds (27,5 m). Les jeux de balle et bâton sont issus de rituels religieux anciens célébrant le retour du printemps, et on les retrouve tout au long de l'histoire. En Amérique du Nord, le jeu dérive des rounders (jeux de balle au camp) anglais. En Nouvelle-Angleterre, les rounders prennent la forme d'un sport régional populaire appelé townball, qui se pratique dans le cadre de rencontres publiques au début du XIXe siècle.

 

Ces formes de jeu non réglementées donnent naissance à deux variantes du baseball, chacune ayant ses propres règles écrites de jeu et structures d'équipes. Les deux formes de jeu se disputent la faveur du public jusqu'à la guerre de Sécession. Le « jeu du Massachusetts » ressemble le plus au townball avec 10 à 14 hommes au champ. On s'adonne à une variante de ce jeu à Beachville (Ontario), le 4 juin 1838, à l'occasion d'une fête soulignant la victoire de l'armée sur les insurgés en 1837. Il s'agit là du premier match du genre jamais rapporté par écrit au Canada. Alexander Cartwright et son club, les New York Knickerbockers, introduisent sept ans plus tard le « jeu de New York », qui compte neuf hommes sur le terrain.

La région du Sud-Ouest de l'Ontario est associée de très près aux débuts du baseball organisé au Canada. La première équipe canadienne, les Young Canadians de Hamilton, est formée en avril 1854. William Shuttleworth, le greffier municipal, contribue à l'essor du club. Les Burlingtons de Hamilton (1855) et les clubs de London (1856) et de St. Thomas (1858) comptent parmi les premiers clubs. Les règles du jeu du Massachusetts ont alors la préférence, mais celles du jeu de New York sont introduites à Hamilton en 1859. La popularité du jeu à neuf joueurs aux États-Unis et le début, en 1860, de compétitions internationales, où Bufallo l'emporte sur Burlington, contribuent à répandre rapidement le sport en Ontario.

En 1863, les Young Canadians de Woodstock s'attribuent eux-mêmes une balle d'argent, qui deviendra le trophée annuel remis aux champions canadiens. Le club de Woodstock est composé de sept joueurs d'origine ontarienne qui ont divers métiers. En 1864, ils s'inclinent devant les Atlantics de Brooklyn, les champions américains, lors d'un tournoi à Rochester (New York). En 1867, les clubs de Woodstock, Hamilton et Ingersoll participent à un tournoi mondial de baseball à Détroit (Michigan) et Ingersoll remporte le championnat junior.

Vers 1868, de fortes primes en argent incitent certains clubs à adopter le statut semi-professionnel qui permet aux joueurs de se partager les sommes gagnées. En 1869, les Maple Leafs de Guelph détrônent l'équipe de Woodstock, championne canadienne. L'équipe de Guelph est la première à engager des professionnels des États-Unis qui, jumelés à des Canadiens comme le lanceur étoile William Smith, remportent le championnat mondial semi-professionnel à Watertown (New York) en 1874.

En 1876, George Sleeman, président du club de Guelph, et Harry Gorman fondent la première ligue canadienne qui regroupe alors les clubs de Kingston, de Toronto, d'Hamilton, de Guelph et de London. L'engagement de Fred Goldsmith, premier lanceur de balle courbe, et de cinq autres professionnels a sans doute été déterminant dans la victoire des Tecumsehs de London contre les champions canadiens de Guelph. La même année, plusieurs grandes villes américaines forment leur propre ligue nationale dans le but de monopoliser les meilleurs joueurs.

En 1877, un certain nombre de villes industrielles de moindre importance fondent, à des fins de réforme, l'Association internationale. London et Guelph s'affilient à la nouvelle association et les Tecumsehs remportent le premier championnat en battant les Alleghenys de Pittsburgh. London, qui se dissocie de la ligue nationale à cause des restrictions imposées sur les matchs contre des équipes non membres, est seul club canadien à concourir en 1878.

Des difficultés financières mènent les Tecumsehs à la faillite à la mi-saison. En 1885, la formation d'une autre ligue canadienne en Ontario donne au baseball organisé les lignes directrices dont il a besoin. La décision qu'a prise Toronto de joindre les rangs de la ligue mineure américaine en 1886 marque la fin de l'indépendance du baseball professionnel en Ontario, car les équipes ontariennes sont désormais à la merci des intérêts des organisations de la ligue majeure américaine.

Le baseball gagne en popularité dans d'autres coins du pays. En 1865, un règlement adopté par la ville de Montréal interdit de jouer au baseball dans les parcs et les endroits publics. Le sport se répand aussi dans les Maritimes par la Nouvelle-Angleterre. D'ailleurs, le premier joueur d'origine canadienne à joindre les rangs d'une ligue majeure est William Phillips, de Saint-Jean (Nouveau-Brunswick), qui jouera pour Cleveland en 1879.

Dans l'Ouest canadien, une forme rudimentaire de baseball se pratique à Red River dans les années 1840, mais il faut attendre 1874 pour voir apparaître, à Winnipeg, la version moderne. L'essor du baseball est lié à celui du chemin de fer, et un grand nombre de ses premiers promoteurs sont associés à des entreprises qui ont intérêt à voir les joueurs et les partisans se déplacer par train. Au XIXe siècle, des cheminots et même un futur premier ministre de la Saskatchewan, Walter SCOTT, comptent parmi les adeptes du baseball amateur.

Les joueurs professionnels américains ont contribué à populariser le baseball de même que des Canadiens de l'Est, dont James Ross, membre de l'équipe de baseball amateur de London en 1877. Ross amène le jeu dans l'Ouest, où il exploite un ranch. Il deviendra plus tard sénateur. Vers 1904, le baseball soulève tellement d'enthousiasme au Yukon qu'on organise un championnat international de deux matchs, remporté par Whitehorse contre Skagway (Alaska). En 1907, la Ligue canadienne de l'Ouest, organisation mineure de baseball professionnel, est formée en Alberta et, deux ans plus tard, des équipes de la Saskatchewan et du Manitoba joignent ses rangs. Au cours de sa courte existence, la ligue connaît des problèmes financiers comme tant d'autres organisations mineures de sport professionnel au Canada.

La Cape Breton Colliery League regroupe les villes minières de la Nouvelle-Écosse et réussi à survivre comme ligue mineure officielle de 1937 à 1939. Au Québec, la Ligue provinciale, parfois considérée hors-la-loi parce qu'elle est indépendante des ligues majeures de baseball, durera de 1935 jusqu'au début des années 60. C'est dans cette ligue qu'évolueront Roland Gladu et Jean-Pierre Roy, vedettes canadiennes-françaises.

Les équipes de Toronto et de Montréal font partie de la Ligue internationale, une ligue mineure renommée, pendant 78 et 55 ans respectivement. Montréal jouit d'une bonne réputation dans le monde du baseball et, parmi les propriétaires de l'équipe, on compte l'étoile canadienne de baseball « Tip » O'NEILL et Charles Trudeau, père du futur premier ministre du Canada.

En 1946, Jackie Robinson se joint aux Royaux de Montréal et devient le premier joueur noir du baseball professionnel moderne. Favori des foules, il mène son équipe au championnat de la ligue mineure. Une nouvelle ère débute en 1969 avec l'arrivée du baseball majeur à Montréal.

En 1977, les EXPOS DE MONTRÉAL quittent le parc Jarry pour s'installer au Stade olympique où ils attirent plus de deux millions de spectateurs en une seule saison. La même année, une deuxième concession canadienne voit le jour lorsque les BLUE JAYS DE TORONTO se joignent à la Ligue américaine. Avec plus de six millions de spectateurs au cours des quatre premières saisons, ils établissent un record d'assistance. En 1987, ils enregistrent plusieurs autres records d'assistance pour une équipes des ligues majeures : 2 778 459 fans pour les matchs à domicile et 1 959 280 fans pour les matchs à l'étranger, ainsi qu'un record d'assistance pour l'ensemble des matchs à domicile et des matchs à l'étranger.

En 1989, les Blue Jays troquent l'Exhibition Stadium pour le SkyDome situé au centre-ville de Toronto. La saison 1990, première année complète au SkyDome, ils attirent plus de quatre millions de spectateurs à leurs matchs à domicile, un record de tous les temps. Champions de leur division à cinq reprises, les Blue Jays connaissent leur plus grand succès en 1992 et 1993 en devenant la première équipe du Canada à remporter les séries mondiales et la première équipe, depuis les victoires des Yankees en 1976 et 1977, à gagner les séries deux fois consécutives.

Au Canada, le baseball amateur est encadré par diverses organisations locales et provinciales comme, par exemple, l'Ontario Baseball Association fondée à Hamilton en 1918. Sur le plan national, la Fédération canadienne de baseball amateur (Baseball Canada) encadre les équipes amateurs, offre des programmes de formation aux entraîneurs et aux arbitres et organise les championnats canadiens.

En 1991, le Canada compte plus de 250 000 joueurs amateurs, des catégories moustique à senior, inscrits à la fédération (en 1981, on en comptait 115 000). Cette croissance se reflète dans le Programme national de développement qui permet aux meilleurs joueurs de s'entraîner sérieusement en vue de participer aux compétitions internationales et aux Olympiques. D'ailleurs, plusieurs joueurs de calibre des ligues majeures ont fait partie du programme, dont Larry Walker (joueur le plus utile à son équipe en 1997) et Kevin Reimer.

Dans les années 90, près de 15 Canadiens jouent dans les ligues majeures (il n'y en avait que 4 en 1987). Jusqu'à présent, plus de 150 Canadiens ont fait partie des ligues majeures. Parmi ceux-là, citons Ferguson JENKINS qui, en 1991, est admis au Temple de la renommée du Baseball de Cooperstown (New York), le plus grand honneur que peut recevoir un joueur. En 1997, Larry Walker est en tête de la Ligue nationale avec 49 circuits, il est deuxième avec une moyenne de 0,366 et troisième avec 130 points produits. Il est nommé le joueur le plus utile à son équipe.

Le baseball demeure le sport national aux États-Unis et sa popularité, au Canada, s'étend sur plusieurs générations en plus d'embrasser les sociétés bien différentes du XIXe et du XXe siècle. En 1983, on inaugure le Temple de la renommée du baseball canadien, situé à Exhibition Place (Toronto). Parmi les joueurs qui y ont été admis, on retrouve Phil MARCHILDON, George « Mooney » GIBSON, Ferguson Jenkins, John Hiller, Reggie Cleveland, Claude RAYMOND, Bob EMSLIE et Charles BRONFMAN.

 

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 03:50
Jack Glasscock
 
Jack Glasscock on an 1887-90 Goodwin & Company baseball card (Old Judge (N172)).
Jack Glasscock en 1887-90

John Wesley Glasscock (22 juillet 1859, Virginie - 24 février 1947,) était un joueur de baseball pour les Blues de Cleveland(1879-1884), Cincinnati Outlaw Reds (1884), St. Louis Maroons (1885-1886), Indianapolis Hoosiers (1887-1889), Giants de New-York (1890-1891), St. Louis Browns (1892-1893), Pirates de Pittsburgh (1893-1894), Louisville Colonels (1895), et les Senateurs de Washington (1895).

Pebbly Jack jouait arrêt-court . Il frappa un caroussel le 8 août 1889.

(Caroussel: Lorsqu'un joueur frappe un simple, un double, un triple et un circuit dans la même partie.)

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 02:28

La balle rapide
En lançant une balle rapide, le lanceur compte sur la vitesse pour vaincre les batteurs. La main se positionne généralement de l'une des manières suivantes : la balle rapide à deux coutures et la balle rapide à quatre coutures. La balle est lancée directement vers la plaque, elle est lâchée par les doigts qui font un mouvement sec vers le bas au moment de la libération, donnant ainsi un effet direct de rotation arrière à la balle tandis qu'elle se dirige vers la plaque. En général, les balles rapides ont un effet de trajectoire assez minime et filent directement vers la plaque. Il s'agit du lancer le plus rapide, qui requiert le moins de contrôle de l'effet de la balle. Certains lanceurs sont capables de propulser leurs balles rapides à plus de 162 km/h. C'est le lancer le plus facile à apprendre mais il faut déjà être doué à la base pour pouvoir dépasser les 146 km/h. Il existe deux techniques types de tenir une balle rapide ; on les appelle balle à deux coutures et balle à quatre coutures (ainsi nommées en raison du nombre de coutures se trouvant dans la direction de l'effet initial). Dans les deux lancers, la prise initiale est formée par le pouce et deux doigts. Un léger mouvement des doigts vers le bas à la libération donne un effet rétro à la balle. Avec une balle à quatre coutures, les coutures retiennent l'air lorsque la balle tourne et celle-ci a tendance à flotter en raison de la portance générée par les quatre coutures. Avec la balle à deux coutures, seules deux coutures mordent l'air et la balle a donc tendance à tomber.

Le changement de vitesse
Le changement de vitesse est l'ultime moyen de tromper le batteur. La balle est lancée de la même manière qu'une balle rapide mais à une vitesse de 16 à 24 km/h. plus faible. Cet effet est obtenu en tenant la balle plus près de la paume et en plaçant les cinq doigts de la même manière sur la balle. Si le bout des doigts ne serre pas assez, les doigts ne peuvent pas transmettre le dernier petit effet de vitesse lorsqu'ils partent vers le bas en libérant la balle. On obtient ainsi un lancer dont le mouvement du bras est le même que celui d'une balle rapide mais dont la vitesse est beaucoup plus lente. L'objectif de ce lancer est de tromper le batteur en lui faisant croire qu'une balle rapide a été lancée pour qu'il tente de frapper avant que la balle n'atteigne effectivement la plaque. Les rois du changement de vitesse utilisent efficacement cette feinte pour faire en sorte que leur balle rapide paraisse plus rapide et ils trompent ainsi les batteurs qui brandissent la batte trop tôt.

Balles cassantes
Il existe plusieurs lancers de balle cassante. La plupart des lanceurs réussissent à en maîtriser deux ou trois. La fronde et la balle rapide à couture divisée sont des lancers similaires à la balle rapide dans la manière dont on tient la balle mais ils se caractérisent par le glissement de la balle entre les deux premiers doigts, ce qui donne un effet différent à chaque lancer. Les doigts sont écartés des coutures, et la balle est lancée comme une balle rapide à deux coutures. En général, ce lancer est légèrement plus lent que la balle rapide mais il peut se diriger vers la gauche, la droite ou le bas selon l'effet donné par les doigts. La balle rapide à couture cassée est une version plus lente de la balle rapide lancée avec les deux doigts de part et d'autre des coutures, mais moins écartés que pour la fronde. Etant donné que le léger mouvement des doigts n'est pas aussi efficace que pour la balle rapide, le lancer est légèrement plus lent et a tendance à se diriger un peu plus à gauche ou à droite qu'une balle rapide à deux coutures classique.

La balle courbe est la plus connue des balles cassantes. Deux doigts sont placés le long d'une couture extérieure de la balle et le poignet est fouetté vers le bas en enroulant la balle (mouvement vers l'extérieur de la balle). Cet effet fait plonger la balle lors de son trajet vers la plaque car l'effet est réparti sur les deux côtés et aucune portance n'est créée par interférence des coutures lorsque la balle est en l'air. La balle courbe est généralement 16 à 32 km/h plus lente que la balle rapide.

La balle glissante est similaire à la balle courbe, mais elle est généralement lancée avec une ouverture de bras légèrement plus grande et plus basse que pour la balle courbe, la prise se faisant plus haut sur les coutures. Cela donne à la balle un effet latéral qui oriente sa trajectoire vers le bas et vers le côté opposé de la plaque (de la droite vers la gauche en étant face à la plaque si le lanceur est droitier).

La balle tire-bouchon est la balle cassante la plus difficile à lancer car elle va contre le mouvement naturel du bras au moment du lancer. Pour ce lancer, deux doigts sont placés le long des coutures intérieures de la balle et le poignet est fouetté vers le bas et l'intérieur de la balle au moment de la libération. Cet effet éloigne la balle tire-bouchon du lanceur (encore plus vers la droite pour un lanceur droitier). Ce lancer implique une tension importante sur le coude du lanceur et il est très difficile de le réaliser de manière efficace.

La balle papillon
Le dernier type de lancer est la balle papillon. L'extrémité des doigts s'enfonce dans la balle de sorte que les phalanges des doigts la maintiennent très fermement. A la libération de la balle, les doigts se relâchent en propulsant la balle vers la plaque sans appliquer aucun effet. Ce lancer dépend des courants d'air naturels qui agissent sur les coutures de la balle tandis qu'elle flotte vers la plaque sans effet tournoyant. La balle peut alors se diriger dans n'importe quelle direction. La balle papillon est un lancer très lent mais qui peut s'avérer très efficace du fait qu'il est difficile de prévoir sa trajectoire. Les batteurs ont beaucoup de difficulté à frapper cette balle mais le lancer est très difficile à maîtriser. De nos jours, il y a peu de bons lanceurs de balles papillons même parmi les professionnels.

Pour lancer une balle à plus de 146 km/h, il faut avoir un don naturel pour le lancer et travailler sérieusement mais tout le monde peut apprendre à devenir un bon lanceur, capable de faire suivre une courbe à une balle et de la faire glisser ou flotter. Il suffit pour cela de beaucoup s'entraîner et de pratiquer de manière intensive.

Remarques :

  • La majorité de ces lancers font subir une tension importante sur le coude et le poignet s'ils ne sont pas réalisés correctement. Un lanceur non expérimenté en mécanique des lancers ne devrait pas tenter de lancer autre chose qu'une balle rapide ou une balle à changement de vitesse, sinon il pourrait se blesser le bras de manière irrémédiable. La plupart des entraîneurs ne laissent pas les lanceurs de moins de 13 ou 14 ans lancer des balles cassantes sans s'assurer que leurs bras seront suffisamment forts pour supporter l'effort.
  • En base-ball, les mesures de référence sont toutes indiquées dans le système de mesure impérial. Le base-ball a une tradition très ancrée et il a résisté à toutes les tentatives de passage au système métrique.

 

Lancer

Balle rapide à deux coutures             

Lancer

Balle rapide à quatre coutures 

Lancer

Le changement de vitesse

Lancer

Balle cassante : fronde

Lancer
Lancer

Balle cassante : balle courbe

Lancer

Balle cassante : balle glissante

Lancer

Balle cassante : balle tire-bouchon

Lancer

Balle papillon



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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 02:08
Mouvement typique du lanceur au baseball. Ici Josh Hancock des Reds de Cincinnati(Ohio)
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Mouvement typique du lanceur au baseball. Ici Josh Hancock des Reds de Cincinnati(Ohio)

Vous entrez dans le rectangle lorsque votre tour est venu de frapper la balle. Le lanceur se tient sur un monticule à une distance de 18,4 m (60 pieds 6 pouces) de vous - menaçant -, posté sur une plaque à 25 cm (10 pouces) au-dessus de votre niveau. Vous restez en position, conscient que vous allez peut-être affronter une balle rapide de 154 km/h fonçant sur vous à la vitesse de l'éclair ou bien une balle cassante, beaucoup plus lente et qui semblera rester suspendue dans l'espace avant de plonger en piqué vers un endroit auquel vous ne vous attendiez pas du tout. Entre le moment où le lanceur lance la balle et le moment où elle traverse le marbre, vous avez moins de 2 secondes et demie pour décider de quel type de lancer il s'agit et pour frapper la balle avant qu'elle ne finisse dans le gant du receveur accroupi derrière vous. Est-ce que la balle sera une « prise » (ou strike) ou bien un lancer hors zone ? Devrez-vous tenter de la frapper ou pas ? La décision que vous devez prendre en quelques fractions de seconde peut donner ou ôter la victoire à votre équipe. Le base-ball est un sport qui exige la plus parfaite coordination entre les mains et les yeux. Frapper une balle de 23,3 cm de circonférence avec une batte de 7 cm de diamètre est l'un des plus grands défis que puisse relever un athlète. C'est pourquoi celui qui frappe la balle ne serait-ce qu'une fois sur trois peut devenir un grand batteur.

Les grands batteurs sont capables de voir l'effet donné à la balle d'après la façon dont tournent ses coutures. Les légers changements de position de la main du lanceur lorsqu'il envoie la balle leur permettent également de décider en un éclair comment positionner leur batte pour pouvoir frapper la balle. Grâce à toutes ces informations, les batteurs parviennent à déterminer à quelle vitesse et à quel moment ils doivent tenter de frapper la balle. Si le batteur tente de frapper trop tôt une balle courbe, il brandit sa batte alors que la balle plonge hors de sa portée. S'il frappe trop tard une balle rapide, vous entendrez la balle frapper le gant du receveur avant même que la batte n'ait atteint la zone de prises.

La zone de prises est une zone située au-dessus de la plaque du batteur et déterminée par l'arbitre. Officiellement, c'est une zone de la largeur de la plaque et qui va des genoux aux épaules du batteur. En réalité, en base-ball professionnel, cette zone est beaucoup plus petite et fait à peu près 46 cm de largeur et de hauteur identique à partir des genoux. Si le lancer traverse la zone de prises, il s'agit d'une « prise », sinon on parle de « balle » ou de « lancer hors zone ». Au bout de trois prises non frappées, le batteur est éliminé. Et avec quatre balles, le batteur va prendre une base libre.

Quel est le secret des lanceurs ? Comment le bras peut-il propulser une balle de 140 g sur 18,40 m à des vitesses supérieures à celles de la plupart des voitures ? Comment parviennent-ils à envoyer la balle dans l'espace carré au-dessus de la plaque de but et à contrôler sa trajectoire tout en sachant ce qu'elle fera en atteignant sa cible ?

 
   

Le lancer commence par des répétitions
Le corps doit apprendre les mouvements nécessaires pour que la balle arrive sur la plaque à chaque fois. La pratique intensive de ces mouvements s'imprimera dans les muscles des bras et des jambes du lanceur comme le « souvenir » des gestes nécessaires pour lancer correctement la balle. Pour devenir un bon lanceur, il faut non seulement avoir un bras fort mais aussi un corps athlétique et puissant. Il faut tordre tout le corps sur lui-même comme du caoutchouc pour donner de la vitesse au lancer. Ces sont les jambes qui génèrent la plus grande puissance lors du lancer. C'est pourquoi elles amorcent le mouvement du lancer. Les jambes génèrent les 80 premiers km/h. Pour faire un test, essayez donc de lancer une balle en étant assis par terre. Vous serez surpris de voir à quel point votre lancer sera lent. Le dos et l'épaule génèrent encore 32 km/h de plus. Les 24 km/h suivants sont générés par le bras et le coude. Seuls les 16 derniers km/h sont réellement générés par la main et le poignet. En utilisant chacun de ses muscles, des pieds jusqu'à l'extrémité du bras, un lanceur développe une force semblable à celle d'un lance-pierres et peut libérer la balle à une vitesse extraordinaire.

Cependant, il ne suffit pas d'utiliser tout le corps, il faut surtout bien l'utiliser pour réussir ses lancers. Pour effectuer un bon lancer, il faut éviter de perdre l'équilibre et utiliser l'ensemble du corps avec beaucoup de coordination. La puissance des muscles des jambes, du dos et de l'épaule servant à développer la vitesse du lancer, le lanceur peut à loisir utiliser ses doigts et son poignet pour déterminer la destination exacte et l'effet donnée à la balle dès qu'elle quittera sa main. Si le lanceur ne serre pas suffisamment la balle, il ne pourra pas la contrôler. S'il la serre trop, la puissance et l'effet seront perdus. Il faut serrer la balle comme un oeuf, doucement mais fermement, afin d'obtenir un équilibre parfait entre le contrôle et la puissance. La position du bras lors du lancer est également un élément clé pour donner toute sa vitesse à la balle. Si vous tenez la balle derrière votre dos avec la paume vers le haut, cela exercera une tension importante sur votre épaule. Par contre, si vous la tenez avec la paume vers le bas, la balle semblera plus légère et votre bras sera beaucoup plus souple lorsque vous le lèverez pour lancer la balle. Pour pouvoir vous concentrer sur vos efforts, vous devez comprendre que la vitesse du lancer dépend de la parfaite coordination de tout votre corps.

Comment le lanceur contrôle-t-il la balle ? La clé réside dans les coutures de la balle. La balle est recouverte de morceaux de cuir cousus par 108 points de fil en coton rouge. Ces points (connus également sous le nom de coutures) fendent l'air lorsqu'un effet est donné à la balle lancée vers la plaque, et provoquent des différences de pression et de force sur les côtés de la balle qui la poussent dans une direction prédéfinie.

Chaque lancer commence par une prise légèrement différente de la balle. A chaque lancer, les jambes, le dos et l'épaule suivent pratiquement toujours le même mouvement. Seuls le bras et la main bougent différemment. Un petit coup du poignet peut faire décrire une courbe à la balle, la faire glisser ou l'envoyer directement vers le centre de la zone de prises. Les très bons lanceurs effectuent tous leurs lancers en gardant le bras dans la même position. La plupart des lancers laissent apparaître de petites différences dans les mouvements du bras. Lorsqu'elles sont relevées par les batteurs, ces différences révélatrices, peuvent les aider à frapper les balles beaucoup plus facilement.

Il existe essentiellement quatre types de lancers : la balle rapide, la balle à changement de vitesse, les balles cassantes et la balle papillon. Chaque lancer présente ses avantages et ses inconvénients et certains sont plus difficiles à réussir que les autres

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 02:05

Les éléments fondamentaux du coup de bâton

Frapper la balle est une technique difficile à perfectionner qui exige une excellente coordination oculo-manuelle. Les éléments fondamentaux ci-dessous vous permettront d'enseigner aux jeunes à bien frapper la balle.


Choix du bâton

  • Choisissez un bâton qui est facile à manipuler.

  • Le bâton doit convenir à la force physique et aux aptitudes.

  • La longueur et le poids du bâton doivent convenir au joueur.

  • La prise du bâton doit être confortable (ni trop grosse ni trop petite).


    Prise

  • Le bâton doit être tenu à la base des doigts.

  • La prise doit être ferme mais détendue.

  • Les deuxièmes jointures de la main supérieure doivent être alignées avec les deuxièmes jointures de la main inférieure.

  • Améliorez le contrôle du bâton en « coupant » le bâton (en le saisissant un peu plus haut, vers la plus grosse extrémité).


    Position

  • Les jeunes joueurs doivent adopter une position parallèle au marbre.

  • Les pieds doivent être à égale distance du marbre.

  • Les pieds doivent être écartés d'une distance égale à la largeur des épaules.

  • Les pieds doivent être suffisamment près du marbre pour permettre de couvrir tout le marbre.


    Position d'attente

  • Le poids est réparti uniformément sur les deux pieds qui sont écartés d'une distance légèrement supérieure à la largeur des épaules.

  • Le pied avant est légèrement tourné vers le lanceur, les genoux sont fléchis.

  • Les hanches demeurent face au marbre et les épaules sont parallèles au sol.

  • Éloignez les coudes du corps et placez les mains à la hauteur des épaules, devant l'épaule arrière.

  • Le bâton est à mi-chemin entre la verticale et l'horizontale.

  • Le bâton et la tête demeurent immobiles et les yeux sont rivés sur la balle.


    L'élan

  • Courte foulée vers le lanceur.

  • Les mains demeurent à l'arrière et l'épaule avant est rentrée.

  • Pivotez et poussez avec la jambe arrière en prenant un élan compact et rapide.

  • L'élan doit être complété et la balle frappée en s'appuyant fermement sur la jambe avant.

  • Effectuez un roulé des poignets au contact avec la balle et effectuez ensuite un suivi pour terminer l'élan.
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    16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 01:50

    Arleene Noga

    C'était pendant la Deuxième Guerre mondiale; les jeunes Canadiens et les jeunes Américains étaient soldats et pilotaient des avions de chasse. Il ne restait pas beaucoup de jeunes hommes au pays. Il n'en restait même pas assez pour former les équipes de sport professionnelles.

    P. K. Wrigley (surnommé «Chewing Gum») eut une idée. Pourquoi ne pas créer une ligue féminine de baseball? Wrigley pensait que les femmes pouvaient égaler les hommes en sport professionnel. Et il avait raison.

    Au début, il y avait 4 équipes dans la ligue, mais très vite il y en eut 10. Il fallut un temps d'adaptation aux spectateurs qui n'avaient pas l'habitude de voir des femmes décrire des arcs de cercles en lançant des balles, voler la deuxième base, se disputer avec les arbitres et glisser au marbre. Mais une fois l'habitude prise, les matchs attiraient des millions de fans chaque saison.

    Les joueuses devaient suivre des règles strictes. Lorsqu'elles étaient en public, elles étaient obligées de porter des jupes ou des robes, et ne devaient jamais ni boire ni fumer. Leurs cheveux devaient leur arriver au moins aux épaules; ils ne pouvaient pas être plus courts. Elles furent obligées de prendre des cours de maintien et de maquillage. Sur le terrain, leurs uniformes étaient constitués de minijupes et de polos à manches courtes. Il leur arrivait souvent de s'égratigner les jambes et les bras.

    53 canadiennes jouaient dans la ligue. 25 d'entre elles venaient de la Saskatchewan.

    Mary Baker était de celles-là. Quand Mary entendit parler de la ligue, elle travaillait dans la journée au magasin «Army and Navy» de Regina et jouait au softball le soir. Elle gagnait 17 dollars par semaine. Un dénicheur de talents remarqua son habileté et lui proposa de postuler pour la ligue. Elle fit ses preuves et fut engagée par les South Bend Blue Sox. Son salaire de départ s'élevait à 150 dollars par semaine. Pendant 8 ans, Baker fut receveuse pour les Sox. Elle joua cinq fois dans l'équipe des vedettes et elle faisait toujours partie des meilleures frappeuses de la ligue. Elle participa à des émissions de radio populaires, et sa photo parut dans des magazines. Après sa brillante carrière de joueuse, elle devint l'entraîneuse de l'équipe à Kalamazoo. Grâce à elle, l'équipe passa de la dernière à la quatrième place. Malgré son succès, la ligue vota une loi selon laquelle les entraîneurs ne devaient être que des hommes. Elle a donc été la seule femme entraîneur que la ligue ait jamais connue.

    Elle innova dans un autre domaine. Elle fut la première présentatrice de sports à la radio canadienne.

    Une autre femme de la Saskatchewan à jouer au baseball était Arleene Noga, d'Ogema. Sa carrière débuta en 1945. Elle était troisième base et établit des records qui pourraient bien ne jamais être battus. Les journalistes la qualifièrent de «joueuse de buts la plus stylée de l'Ouest» et de «dame de fer du baseball». Elle fut la seule femme de la ligue à jouer pendant deux saisons complètes sans manquer un seul match. Et ce n'était pas rien. Il y avait un match chaque soir et deux le dimanche pendant 3 mois et demi, soit un total de 112 matchs. De nos jours, la programmation est loin d'être aussi intense. Comme Baker, Noga avait beaucoup de fans et le public s'intéressait à elle. Mais après avoir été une troisième base célèbre pendant trois ans, elle se retira pour s'installer en Saskatchewan avec son mari.

    Une autre femme de Regina, Daisy Junor, eut également beaucoup de succès au baseball professionnel. Elle joua dans la ligue pendant quatre ans et fut la vedette incontestée des joueuses de champ extérieur. Sur le plateau, elle frappait fort. On la comparait à Joe DiMaggio, un des plus grands joueurs de baseball de tous les temps. Junor et DiMaggio furent même interviewés ensemble lors d'une émission de télévision.

    Ces trois femmes étaient des athlètes hors pair. Non seulement elles étaient des joueuses de baseball extraordinaires, mais elles s'imposèrent également dans d'autres sports une fois de retour en Saskatchewan. Daisy Junor remporta un tournoi de golf provincial et fut championne au jeu à cinq quilles. Arleene Noga vint à Regina et se fit remarquer en softball. Elle joua dans neuf équipes pour les championnats provinciaux et dans cinq équipes pour les championnats de l'Ouest canadien. Noga et Baker étaient excellentes au curling. En fait, Mary Baker s'occupa du Wheat City Curling Club de Regina pendant 25 ans, jusqu'à sa retraite en 1986.

    Mais alors, qu'est devenue la ligue de baseball féminine? Elle eut du succès jusqu'au début des années 50, puis périclita en 1954. Pourquoi? La télévision commençait à s'affirmer. Beaucoup d'autres formes de divertissement firent leur apparition. La guerre était finie et les hommes étaient rentrés. Beaucoup de gens considéraient qu'une femme digne de ce nom ne devait pas jouer au baseball.

    Mais certains n'ont pas oublié les joueuses de cette époque. Les trois femmes dont nous venons de parler ont toutes les trois leur portrait au Temple de la renommée de la Saskatchewan. Elles figurent également au Temple de la renommée du baseball à Cooperstown (New York), qui est probablement le plus célèbre du monde.

    En 1992, il y eut un film intitulé «A League of their Own». Baker, Noga et Junor assistèrent à une avant-première du film. Elles trouvèrent qu'il n'était pas loin de la réalité et qu'il se regardait bien. Ce sont des acteurs qui tiennent les rôles principaux, mais à la fin du film, on voit un bon nombre des femmes qui ont joué dans la ligue se réunir pour une fête, et on y voit Noga et Junor.Daisy Junor

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    14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 01:30
    Jackie Robinson

    Jack Roosevelt Robinson, dit Jackie Robinson, né le 31 janvier 1919 et décédé le 24 octobre 1972, était un joueur de baseball américain.

    Jackie Robinson est considéré comme l'un des noirs-américains les plus importants de l'histoire des États-Unis. Il fut en effet le premier joueur noir a évolué en Ligue Majeure depuis l'interdiction posée à ce niveau depuis 60 ans par les propriétaires de clubs, qui s'appuyaient sur les décisions de la cour suprême des États-Unis. La carrière sportive de Jackie Robinson fut dès lors un véritable calvaire au niveau des réactions de fans et même de joueurs (très) violemment racistes... Menaces de mort, coups, insultes, etc. Suivant les recommandations de Branch Rickey, président des Brooklyn Dodgers qui l'avait engagé, Jackie Robinson su faire preuve d'un self-control total. Cette qualité ne l'empêchait nullement de dire ce qu'il avait à dire le moment venu. Ainsi, à l'occasion d'un déplacement avec les Kansas City Monarchs (Negro League), il demanda à aller aux toilettes dans une station service. Le pompiste refusa, car les toilettes étaient réservées aux blancs... Jackie Robinson fit alors stopper la livraison en cours de carburant pour l'autocar de son équipe... et le pompiste céda. Depuis lors, lors de chaque halte de son équipe dans des stations services pour faire le plein de carburant, tous les joueurs des Monarchs demandaient à aller aux toilettes indiquant qu'en cas de refus, leur autocar ne ferait pas le plein dans cette station.

    La date repère est celle de 15 avril 1947, qui marque les débuts de Robinson en Ligue majeure. Au niveau du jeu, Jackie Robinson fut l'un des tous meilleurs joueurs de baseball de l'histoire du jeu. Il aida d'ailleurs les Dodgers a passer du statut de losers à celui de champions : six fois vainqueur du championnat de la National League (1947, 1949, 1952, 1953, 1955 et 1956) Avant de rejoindre Brooklyn, Robinson évolua aux Kansas City Monarchs (1944-1945), puis à Montréal en 1946 pour rejoindre les Dodgers en 1947.

    Robinson quitta les Dodgers à la fin de la saison 1956 et le fameux déménagement à Los Angeles...

    Le numéro 42 que portait Robinson fut retiré de l'ensemble des franchises de baseball américaines le 15 avril 1997. Depuis 2004, la Ligue dédie le 15 avril à la mémoire de Robinson avec le "Jackie Robinson Day".

    Son frère, Matthew Robinson, fut médaillé d'argent lors des Jeux Olympiques d'été de 1936 derrière Jesse Owens.

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    14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 01:27
    Mark McGwire frappe un home run pendant sa dernière saison en 2001
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    Mark McGwire frappe un home run pendant sa dernière saison en 2001

    Mark McGwire est un joueur de baseball des États-Unis d'Amérique né le 1er octobre 1963 à Pomona en Californie ayant joué chez les professionnels entre 1986 et 2001

    Aujourd'hui retraité, il a été le premier joueur à réussir 70 home-runs en une saison. Il a fini sa carrière avec les Saint Louis Cardinals. Il a ainsi battu le record de Babe Ruth.

    McGwire est impliqué dans plusieurs affaires de dopage.


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    14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 01:25
    Joe DiMaggio est un joueur de base-ball américain né le 25 novembre 1914 à Martinez en Californie aux États-Unis et décédé le 8 mars 1999 à Hollywood en Floride aux États-Unis.

    Glorieux membre des Yankees de New York. Introduit au panthéon du baseball américain (le Hall of Fame). Il est aussi connu pour avoir épousé l'actrice Marilyn Monroe.

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    14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 01:23
    Barry Bonds
     
    Barry Bonds, né le 24 juillet 1964, est un joueur de Baseball américain.

    "Bon sang ne saurait mentir", a-t-on coutume de dire. Avec Barry Bonds, l'expression pourrait bien s'avérer à double tranchant : le fils de Bobby Bonds (et filleul de Willie Mays) a lui aussi commencé sa carrière sur un coup de circuit, mais il est également fortement suspecté d'avoir utilisé des produits dopants dans la prodigieuse bataille de titans qui a réveillé le baseball ces dernières années.

     

    Le « miracle » de 2001

    L'un des records de coups de circuit de Babe Ruth avait tenu plusieurs décennies et ne semblait pas prêt d'être battu à une époque ou frapper plus de 40 coups dans une saison tenait toujours de l'exploit. Mais l'exploit commença à devenir familier au milieu des années 1980, en particulier avec une nouvelle génération de cogneurs comme Jose Canseco et Barry Bonds, mais surtout Sammy Sosa et Mark McGwire, dont le monstrueux duel à la fin des années 1990 fit exploser le record de Maris. Brusquement, marquer plus de 50 coups de circuit devenait commun. Mais Barry Bonds continuait « sagement » à plafonner avec une régularité de métronome autour des trente cinq -quarante coups par an. Et pendant que lui-même navigue autour des 36 ans, il sort brusquement une saison à 73 coups en 2001, avant de replonger sous les 50, mais à un palier plus élevé qu'auparavant.

    Alors que Canseco vient de passer aux aveux dans un brûlot dénonçant la généralisation du dopage, que McGwire jouait encore lorsqu'il avoua utiliser des stéroïdes, et que son propre entraîneur est impliqué dans le scandale BALCO, Bobby Bonds persiste comme Sammy Sosa à se dire « propre ». Il a bien fini par concéder avoir accepté certains produits sans se douter de rien, mais sa position paraît de plus en plus difficile à tenir.


     

    un très grand malgré tout

    Barry Bonds n'en demeure pas moins un joueur hors normes, et qui ne se contente pas de cogner aveuglement, comme en témoignent ses 7 titres de « MVP » (meilleur joueur de la ligue) obtenus en 1990, 1992, 1993, 2001, 2002, 2003, et 2004, ou encore ses 8 « Golden Gloves » (gant d'or du meilleur joueur à son poste - champ extérieur). Il est le premier joueur à cumuler 500 coups de circuit et 500 bases volées, et personne ne l'a encore rejoint au record précédent (400-400). Difficile de citer tous ses faits d'armes, dont le plus prestigieux reste à venir : dépasser Babe Ruth et Hank Aaron au nombre total de coups de circuit.

    En 2005, Bonds joue une vingtième saison en Ligue Nationale (National League), toujours fidèle aux Giants de San Francisco après 7 ans passés aux Pirates de Pittsburgh (1986-1992). Bonds est né à Riverside en Californie le 24 juillet 1964

    Ses statistiques en 19 saisons (1986-2004) : 2.716 matches, 9.098 présences à la batte, 2.070 points marqués, 2.730 coups sûrs dont 563 doubles, 77 triples et 703 coups de circuit, 1.843 points frappés, 506 bases volées, pour un total de 5.566 bases, une moyenne de 0,300 à la batte et un « slugging average » de 0,611 (avec une pointe à 0,863 en 2001).

    La question n'est pas de savoir si Barry Bonds a un profil de « Hall of Famer » mais s'il en est digne. Est-il prêt à ravaler sa fierté pour éviter un avenir à la Pete Rose ?

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